lundi 3 novembre 2008

Les outils géographiques pour penser la guerre, penser la paix

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Dimanche 5 octobre, 9 h à 10 h – INSIC, amphithéâtre

« Les outils géographiques pour penser la guerre, penser la paix » Paul Claval

Paul Claval a commencé sa conférence en disant qu’il essayait de s’interroger sur la manière dont les gens pensent. Il a que dès le début il y a deux conceptions différentes de la paix. Il y a la « paix de dieux », cela comprend l’idée de la paix universelle. Il y a aussi la paix à l’échelle d’une seigneurie. La paix à l’échelle d’une seigneurie est une paix apparaissant comme quelque chose de petite dimension. Ensuite avec le temps, la paix se définit par l’absence de violence physique. Pourtant, à cette époque on ne prend pas encore en compte la violence domestique, la violence écologique, la violence symbolique ou le harcèlement. Paul Claval dit que pour comprendre notre monde il faut qu’on se demande pourquoi on pense que la paix pourrait exister à l’échelle du monde. La prochaine partie de la conférence portait sur le déclin de la féodalité. Paul Claval a précisé que le déclin de la féodalité est lié au développement des armes de guerre et des techniques de guerre.

Ensuite on voit arriver l’idée de la souveraineté. Pour illustrer l’idée de la souveraineté il a fait allusion au philosophe Hobbes. Hobbes pensait que dans l’état de nature l’homme est un loup pour l’homme et que cela deviendra intolérable pour la société. Donc dans la philosophie de Hobbes les hommes renoncent leur liberté et la donne à l’état. Ceci constitue la théorie de la paix civile. La paix civile c’est quand à l’intérieur de l’état, l’homme est défendu par les pouvoirs publiques. Donc avec le déclin de la souveraineté des nouveaux modes d’organisation sociale se développent. Cela fait passer les valeurs guerrières de la société à des valeurs bourgeoises. Cela assure donc la paix à l’intérieur d’un état mais l’était peut toujours être menacé de l’extérieur. Cela s’appelle un état Westphalien, un état Westphalien est un état où il y a le droit de conquête et où les valeurs guerrières subsistent. Alors, dans cette situation, il y a une zone de paix (à l’intérieur d’un état) et une zone de conflits frontaliers (à l’extérieur). Cela est complètement logique qu’un souverain profite des faiblesses de l’autre pour étendre leur territoire. L’état mercantiliste est ensuite né de ces valeurs guerrières. Prochainement on voit apparaître la modernisation de la guerre. La guerre est de plus en plus liée à l’économie, car il faut bien trouver les moyens pour financer une guerre.

Paul Claval a ensuite parlé du mouvement de l’état de droit divin à l’état nation. Dans un état de droit divin l’état est reçu en délégation de dieu et le droit du souverain vient directement de dieu. Le passage de l’état de droit divin à l’état nation pose quelques problèmes parce-que l’état absolu pouvait s’étendre, mais l’état nation doit se limiter au frontières nationales. Cette transformation a aussi des conséquences sur le plan social et provoque l’affirmation de la société bourgeoise qui devient démocratique. Il y a aussi des conséquences sur le plan économique, comme le souverain n’est plus absolu il a beaucoup moins de droits qu’au 17 ème et 18 ème siècle. Mais il a aussi plus de moyens et de possibilités. Il y a aussi des conséquences sur le plan international. Comme cette société est libérale le premier droit essentiel est de pouvoir se déplacer à sa guise et le deuxième c’est le droit d’être jugé par des tribunaux digne de ce nom. Donc, cela a forcément des conséquences importantes sur les relations internationales. Mais, il faut se rappeler que les états ne sont pas toujours capables d’assurer la sécurité de leurs citoyens à l’étranger.

La prochaine partie de sa conférence était consacrée à l’ordre international et l’idée de la paix perpétuelle. Paul Claval nous explique que la paix perpétuelle est une idée nouvelle, on se dit qu’on devrait peut-être essayer d’établir une paix universelle. Pour faire cela il faut petit à petit limiter le pouvoir des états en introduisant des instances internationales (l’ex SDN, l’ONU, l’UE etc.).

Ensuite il a parlé de la critique des hypocrisies de la paix civile. Il dit que certains mettent l’accent sur la violence économique (par rapport aux travailleurs), la violence symbolique (à propos des minorités) où la violence psychologique. Il dit aussi qu’il y a une remise en cause de la paix civile. Il y a une remise en cause de classes, de la nation, de la démocratie bourgeoise. Cela explique le développement de la théorie de l’anarchisme.

Puis il a parlé de la guerre et le modèle Westphalien au 20ième siècle. Il y a une évolution du contexte international, c’est l’âge des conflits mondiaux. La guerre est maintenant quelque chose qui peut devenir universelle. Avec la révolution industrielle on est capable de construire une armée nationale et les américains développent en premier la bombe atomique. Il y a donc un changement de la dimension géographique de la guerre, on ne peut plus penser de la guerre de la même manière. La guerre est maintenant capable de menacer toute la planète.

Ensuite il a parlé de la paix et la coopération internationale au 20ième siècle. Comme exemples il a parlé de l’esprit de Genève et les géopolitiques de paix entre les deux guerres, l’ONU avec la décolonisation et l’universalisation de l’état nation et la dictature de l’opinion internationale et les droits de l’homme.

J’ai bien aimé cette conférence car elle m’a permis de mieux comprendre l’évolution de la guerre et de la paix dans le temps. Aussi je pense que Paul Claval a très bien parlé, je le trouvais très intéressant. Malheureusement j’ai loupé la conclusion parce-que j’ai du partir dix minutes plus tôt pour pouvoir assister à la conférence sur Toyota.

Lucie Gallagher.

Le Japon est-il fini ?

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Vendredi 3 octobre, 9h – espace Georges-Sadoul, salle Yvan-Goll

Conférence introductive « Le Japon est-il fini ? » Philippe Pelletier.

Philippe Pelletier a commencé en disant qu’il aller essayer de nous expliquer quelle place le Japon pouvait avoir en Asie et dans le monde qui évolue tellement. Il nous à dit qu’on ferait face à quelques difficultés de compréhension en ce qui concerne le Japon. Premièrement il a expliqué que ce n’était pas toujours facile d’attirer l’attention sur un pays aussi lointain et que c’était difficile de parfois devoir expliquer des choses difficilement compréhensibles. De plus en parlant du Japon il faut toujours faire recours à l’histoire du Japon. Troisièmement, c’est très facile de se faire une image fausse du Japon. En expliquant ce problème il a parlé d’Amélie Nothomb et qu’on pouvait parfois être déçu de l’image qu’elle nous donne du Japon.

Philippe Pelletier ne pense pas que la puissance japonaise est une puissance finie. Il nous a dit que le Japon est la deuxième puissance économique au monde et que le Japon a une réserve monétaire très importante. De plus le Japon a une balance de paiements positive et une balance commerciale excellente. Aussi, le Japon faits beaucoup d’échanges économiques. Les échanges avec la Chine et la plupart de l’Asie orientale deviennent très importants. Les principaux partenaires du Japon sont la Chine, la Corée et les Etats-Unis. Philippe Pelletier nous a expliqué que la balance commerciale japonaise est à l’avantage du Japon. Le Japon est un grand pays exportateur, les exports sont souvent destinés à l’Europe, aux Etats-Unis ou à des paradis fiscaux.

Philippe Pelletier nous a dit que malgré tous, c’est vrai que ces flux tendent un peu à se tasser. Mais il a fortement insisté sur le fait que la puissance Japonaise est loin d’être terminée. Cela est mit en évidence quand on voit qu’il y a des éléments culturels du Japon connus dans le monde entier. Il est clair que la culture Japonaise a eu un impact dans l’ensemble du monde et elle a été très bien reçue.

Ensuite Philippe Pelletier a parlé de la finitude spatiale, c’est-à-dire la densité démographique. En général le territoire Japonais n’est pas très peuplé, 49,7% du territoire est classé en zone dépeuplée. Le vieillissement de la population a fortement accéléré ce dépeuplement. Un quart de la population a plus de 65 ans. Le peuplement est très contrasté entre la mégapole et la périphérie. Aussi il y a un manque d’espace au Japon, seul 28% du territoire est considéré comme étant techniquement constructible et il y a très peu d’espace agricole. Pourtant, le Japon est un grand pays de façon globale car l’espace maritime du Japon multiplie la surface du pays par 12. Cela explique pourquoi les produits marins sont à la base de l’alimentation Japonaise (malgré l’occidentisation des habitudes alimentaires). C’est principalement pour cette raison que l’espérance de vie est importante au Japon.

Le conférencier a passé un peu de temps pour nous parler de la ville de Kôbe. La ville de Kôbe doit son développement à l’ouverture du Japon car les ports on étés construits, dans un premiers temps, loin de la population japonaise parce-que on croyait que si la population japonaise ne se mélangeait pas avec l’extérieur on pouvait éviter les problèmes. La ville de Kôbe c’est étendue et à gagné sur la mer. Donc si on voit une photographie de la ville de Kôbe ça nous donne l’idée (fausse) d’un Japon entassé et surpeuplé. Il a aussi parlé de la ville de Nagasaki qui est le point d’échange avec l’extérieur et de la ville de Tokyo qui a gagné sur la baie. Ce que j’ai compris c’est qu’au Japon il y a une très étroite bande littorale assez peuplé mais à l’intérieur du pays il y a aussi beaucoup de vastes plaines où il y a très peu de monde.

Philippe Pelletier a expliqué que le Japon est un pays qui manque de matières premières, le Japon n’a pas de pétrole. Mais n’a pas empêché se puissance. Le Japon a beaucoup d’eau, qu’il peu utiliser pour l’agriculture et l’hydroélectricité. Beaucoup des habitats japonais utilisent du bois et on voit qu’en ce moment c’est la crise dans les forêts japonaises parce-que ça devient de plus en plus difficile pour trouver du bois. Les minerais sont importants au Japon, notamment l’or et l’argent. Pendant les années 60 la production de charbon au Japon était aussi importante qu’en France. Philipe Pelletier a aussi dit que la géologie du Japon est tourmenté ce qui rends le pays peu fiable économiquement.

Ensuite Philippe Pelletier s’est demandé si le modèle Japonais était fini. Il a expliqué qu’à l’origine le Japon devait être un modèle pour les pays qui auraient été tentés par le communisme. On essaye de promouvoir le Japon comme étant un système alternatif aux pays comme la Chine et la Russie. Selon Philipe Pelletier le Japon était en quelques sortes un pays « miracle ». Parmi les acquis, le Japon avait un taux de scolarisation très élevé et la transition démographique est assurée dès 1920.

Le Japon est un pays particulier parce-que il s’est développé une société homogène. La société Japonaises est sans classes, 85% de la société se considère comme appartenant à la classe moyenne. Dans le modèle japonais il y a plus ou moins égalité des revenues donc on se dit que les japonais sont peut-être porteurs d’une utopie. Mais, comme Philipe Pelletier nous a indiqué, ce modèle se fragmente depuis une dizaine d’années. Maintenant le Japon se trouve plutôt du côté des pays inégalitaires. De plus on a observé une importante précarisation du travail et de l’emploi au Japon dans les dernières années. Il y a maintenant de plus en plus de sans domiciles fixes (SDF) au Japon. Les SDF se trouvent essentiellement dans les mégapoles. Les nouveaux pauvres s’installent aussi dans la ville basse mais aussi un peu partout dans les mégapoles et dans les banlieues éloignés. On observe aussi des regroupements de tentes le longs des cours d’eau dans les banlieues.

Pour continuer, Philippe Pelletier a abordé la question d’une identité uniforme au Japon. Il a parlé d’un élément nouveau qui est l’essor de l’immigration de travail au Japon. Cette immigration répondait au besoin de main d’œuvre pas chère et peu qualifiée. On voit donc s’installer beaucoup de coréens à l’ouest du Japon et de nombreux coréens, chinois, pilipino, brésiliens et péruviens s’installe à Tokyo et dans les cités industrielles. Cette immigration crée une rupture, notamment entre les Japonais et les immigrés coréens. La vie au Japon pour les descendants des coréens n’était pas facile. Pendant des années ils étaient discriminés – donc ils se sont lancés dans le travail au noir. C’était des coréens qui contrôlaient le marché noir au Japon dans les années 40-50. Mais, petit à petit les choses changent. Les coréens sont de plus en plus intégrés dans la société japonaise. Beaucoup des stars japonaises n’hésitent pas à affirmer leurs racines coréennes.

Donc, pour conclure le Japon n’est pas fini mais le « modèle japonais » l’est. La fin du modèle japonais est due à plusieurs éléments. Premièrement il y a l’insertion du Japon dans la mondialisation (le japon joue un rôle passif et actif) de plus l’économie japonaise reste moins internationalisée. Mais principalement le modèle Japon n’existe plus parce-que la nécessité du modèle n’existe plus avec le recule de l’idéologie communiste.

J’ai beaucoup aimé cette conférence et je pense que c’était une bonne conférence « introductrice » sur le Japon. Je pense que Philip Pelletier parlait très bien et c’était clair qu’il aimé son sujet. C’était dommage qu’il y ait quelques problèmes techniques au début car ça a un peu perturbé l’organisation de sa présentation. Mais cela ne m’a pas trop dérangée parce-que j’ai trouvé le sujet très intéressant et la façon dont il parlait a gardé mon attention.

Lucie Gallagher.

La géographie d’un art martial : le karaté

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Jeudi 2 octobre, 18 h 15 à 19 h 15 – Lycée Jules-Ferry, amphithéâtre

« La géographie d’un art martial : le karaté » par Jean-Claude Schillot.

Jean-Claude Schillot a commencé par nous rappeler que l’année 2007 marquait le 159ème anniversaire des relations franco-japonaises. Le conférencier est un professeur du karaté, il nous a dit que l’origine du karaté est lié avec l’Inde, la Chine, le Japon, l’île Okinawa et de nombreux événements historiques.

Il a commencé sa conférence par quelques événements historiques. L’année 1665 est une année très importante pour l’histoire du Japon. Le dirigeant du Japon à l’époque décide en 1665 de fermer le Japon. Il fait cela parce-que de nombreux missionnaires viennent pour essayer de répandre la religion catholique dans son pays et il estime que cela est dangereux pour son pays et la culture du Japon. Donc, dès 1665 le Japon est complètement fermé sauf quelques exceptions. Une île hollandaise au large de Nagasaki garde ses relations avec le Japon, essentiellement pour le commerce d’exportation du Japon. Une autre île, Okinawa garde ses relations avec le Japon pour le commerce avec la Chine et la Corée. Cette fermeture a de nombreuses conséquences sur le Japon et le développement du pays. On voit développer grâce de cette fermeture une très importante unité nationale. Cette fermeture a aussi des effets sur l’économie du pays et le développent artistique. A cause de cette fermeture on voit apparaître un très grand retard scientifique et industriel. Cela fait qu’il y a aucune évolution sociale.

En 1853 les Américains veulent mettre en place des bases pour des développer la chasse de baleines donc ils lancent un ultimatum au Japon. Le Shogun cède. Le 3 janvier 1868 il y a un coup d’état dans le pays qui redonne le pouvoir à l’empereur. Il utilise ensuite cette ouverture « forcé » pour devenir une grande puissance mondiale. Pour faire cela il envoi des chercheurs, de militaires et des étudiants en occident pour récupérer le retard du Japon. De 1894 à 1895 il y a la première guerre entre la Chine et le Japon, le Japon en sort vainqueur. Puis en 1905 le Japon gagne la guerre Russo-japonaise. Le Japon est donc devenu une puissance capable de diriger toute cette partie de l’Asie.

Les arts-martiaux sont généralement issus de vieux maitres qui on observés et vus des animaux se battre et qui on ensuite reproduit leurs mouvements. Il est donc très difficile de dire que le karaté est issu d’une personne. Le karaté doit beaucoup à l’Inde. Avec l’ouverture de la route de la soie, l’occident, l’Inde et la Chine on pu avoir des échanges commerciaux et religieux (influence bouddhiste).

Le karaté doit aussi beaucoup à la Chine, car un autre élément important dans l’histoire des arts-martiaux est le temple Shaolin construit et rénové par l’empereur Hsiao-Wen. On dit que le Kung-fu tire ses origines de ce temple. On dit qu’il y a un personnage mythique qui s’appelait Bodhidharma et qui était un moine indien. Apparemment il avait eu accès à la technique des arts martiaux (qui existe en Inde depuis 2000 BC) et il est venu enseigner ces arts dans le temple Shaolin. Ici il introduit le vajramushti et le yoga et il developpe la notion du wu dao. Jean-Claude Schillot nous a ensuite dit que le principe des arts martiaux est la démarche psychologique, le bien être et le respect des autres. En 1768 le monastère est détruit, les moines sont donc dispersés ce qui permet leur enseignement de se répandre dans toute la Chine.

Jean-Claude Schillot a ensuite parlé d’Okinawa qui est une île au sud du Japon. Cette île est une île un peu particulière car elle consiste de trois royaumes et de trois rois qui « passent leurs temps à se faire la guerre ». Un de ces royaumes repose sur la Chine, donc de nombreux échanges se font entre la Chine et ce royaume. En 1429 les trois royaumes sont finalement réunis et l’île d’Okinawa continue d’avoir des rapports avec la Chine. Beaucoup de chinois s’installent à Okinawa et ils apportent la connaissance des arts martiaux à la petite aristocratie de l’île. En 1509 le roi d’Okinawa interdit le port d’armes sur l’île. Un esprit de résistance se forme donc en réponse à l’interdiction d’armes on développe d’autres formes de combat (on apprend à se défendre avec les mains et les pieds). Puis en 1609 le clan Satsuma prend pouvoir. Pendant la fermeture du Japon cette île garde des échanges avec la Chine. Satsuma décrète encore une fois l’interdiction d’armes. Ensuite l’île devient une préfecture japonaise et tous les arts martiaux sont interdits alors on les pratiques pendant la nuit.

Après ce qu’a dit Jean-Claude Schillot, un homme qui s’appelle Funakoshi (1868-1957) est le fondateur du karaté moderne. Cet homme vient d’Okinawa. Pour commencer Funakoshi veut devenir médecin, mais il finit par devenir assistant d’éducation nationale. Cet homme a pratiqué beaucoup de karaté tout au long de sa vie et continue de s’entrainer tous les soirs – il devient très vite un très bon pratiquant. En 1922 il fait la première démonstration publique du karaté. Même que s’est un sport qui est interdit, on se dit que les qualités du karaté pourraient servir en cas de guerre. C’est sur lui que repose donc la possibilité du karaté de devenir un art national. Il est prêt à s’investir pour développer le karaté. Il décide donc de se consacrer pleinement au karaté - à cette époque il a déjà 53 ans, il est très pauvre et a très peu d’élèves. Mais petit à petit la réputation du karaté va s’agrandir. Le karaté devient un « art » grâce à Funakoshi.

En 1923 il y a un tremblement de terre à Tokyo et Funakoshi perds beaucoup d’élèves. De 1940 à 1945 il perd la majorité de ses élèves à cause de la guerre. Funakoshi a maintenant plus ou moins 80 ans mais il va continuer à enseigner le karaté. Il enseignera même l karaté dans des bases américaines.

Le karaté est aujourd’hui mondialement connu. Il y a des différents styles de karaté, ils sont issus de les différentes variantes du style que ses élèves on crée. Donc, pour terminer, le karaté est un sport qui doit beaucoup à l’Inde, la Chine, la fermeture du Japon et Funakoshi.

Cette conférence m’a plu et j’ai trouvé le sujet très intéressant. J’ai parfois eu du mal à suivre mais sinon je pense que la conférence était très bien préparé. Le conférencier n’était pas habitué à faire des conférences car c’était en fait un professeur de karaté, mais je pense que cela était une bonne chose car il savait vraiment de quoi il parlait.

Lucie Gallagher

La Russie un espace en recomposition

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Samedi 4 octobre, 18 h à 19 h – Lycée Jules-Ferry, amphithéâtre

Parcours Pédagogique. « La Russie un espace en recomposition » Jacqueline Jalta, Anick Mellina, Pascal Marchand, Laure Flavigny.

Les pays baltes sont les voisins immédiats de la Russie. Il y a des contentieux territoriaux et des minorités Russes. Il y a des problèmes entre les pays baltes et la Russie, notamment en ce qui concerne les voies (routes) commerciales. Pour la Russie, il est hors de question que les ports baltes passent sous le contrôle de l’OTAN. Don les Russes ont construit un arsenal portuaire près de St Pétersbourg. Le conférencier nous a dit que la plupart du temps on ne se rend pas compte de l’origine des problèmes entre la Russie et les pays baltes. Pourtant, le Russie n’a pas de conflits directs avec la Finlande.

Ensuite il a parlé du problème de l’Ukraine. Certains pays militent aujourd’hui qu’on intègre l’Ukraine dans l’OTAN. A l’est de l’Ukraine on trouve une forte concentration de Russes. 14-25% de la population sont actuellement Russes et beaucoup de gens ont le Russes comme langue maternelle. Pourtant, les gens ont plutôt tendance à se déclarer Ukrainiens. 71% des Ukrainiens pensent que leur pays ne doit pas rentre dans l’OTAN parce-que ils savent très bien que ça provoquera des conflits avec la Russie.

Le conférencier à aussi parlé de l’intégration de la Géorgie a l’OTAN. Il a dit que si Géorgie rentre fait partie de l’OTAN l’ensemble de la situation va se dégrader. Ensuite il a parlé des intérêts exportateurs de la Russie, la Russie est un grand pays producteur. La Russie, selon lui, a une grande puissance dans l’extrême orient. La Corée, le Japon et la Chine sont tous de grands pays consommateurs d’énergie. Don la Russie organise des projets (construction d’oléoducs) pour répondre aux besoins de ses futurs clients. Cela est un peu inquiétant parce-que la Russie ne manque pas de clients, ce qui veut dire que nous n’aurons pas beaucoup d’influence sur la Russie parce qu’elle ne dépend pas de nous. De plus, avec la découverte de ressources pétrolières en arctique la Russie est encore plus puissante.

Pour conclure le conférencier a dit qu’il ne faut absolument ne pas oublier qu’à nos côtes on a une puissance qui a des intérêts et surtout qui a les moyens de les faire passer.

Malheureusement cet conférence était aussi un parcours pédagogique ce qui m’a pas trop plu. J’avais l’impression qu’il y avait que des professeurs dans la salle donc le conférencier a parlé très vite sans beaucoup expliquer. C’était donc difficile pour moi de tout suivre. De plus c’était la fin d’une très longue journée alors j’étais un peu fatiguée. Mais, j’ai quand même trouvée le sujet très intéressant.

Lucie Gallagher.

Prolifération nucléaire, Iran et pays émergents

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L’Iran demande aujourd’hui le droit à la bombe atomique, cela était inévitable. Pourtant on a arrêté la marche de l’Iran vers la bombe atomique.

Il faut prendre en compte que l’Iran est un pays émergent. Bernard Hourcade nous a dit que c’est un pays qui a « tout raté » depuis 200 ans. L’Iran a passé à côté de la révolution industrielle. De plus, au temps de la colonisation il n’a pas était colonisé parce-que on estimait que ça ne « valait pas la peine ». Cela veut dire que l’Iran n’a pas pu bénéficier des avantages de la colonisation. Aussi, une mondialisation arrive aujourd’hui mais l’Iran est sous un embargo.

Mais il faut aussi prendre des autres facteurs en compte. L’Iran est un pays qui a des ambitions importantes comme le nucléaire, tous les iraniens y sont favorables. Ensuite Bernard Hourcade a parlé de différentes catégories de pays ; Les pays émergés, Les nouveaux acteurs de la mondialisation qui étaient colonisés et les pays ambitieux mais qui manquent des moyens pour arriver a la prolifération nucléaire. Dans les pays émergés on retrouve principalement des grandes nations industrielles. L’Allemagne, l’Argentine, le Canada, la Corée du sud, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, la Pologne et le Royaume-Uni font tous partie de ce groupe. Ces pays sont tous intégrés dans l’économie mondiale donc, si ils souhaitaient avoir la bombe atomique ça ne serai pas un problème de rapidement l’avoir. Dans le deuxième groupe on retrouve plus ou moins tous les pays d’Amérique latine, l’Australie et la Belgique (parmi d’autres). Ce sont des pays qui ont tous les moyens de développer une industrie. Dans les pays ambitieux mais qui manquent de moyens on trouve des pays comme la Turquie, l’Irlande et le Cuba. Donc Bernard Hourcard a constaté qu’une cinquantaine de pays ont une certaine légitimité à être dans la « cour des grands » mais cela n’est pas suffisant. On commence à se demander si c’est la richesse qu’ils doivent posséder pour pouvoir avoir l’arme nucléaire.

Bernard Hourcade a continué sa présentation par dire que même si la population iranienne est importante, le pays a beaucoup de mal à s’intégrer sur la scène international. Ensuite il a parlé du rôle que l’éducation et les sciences avaient dans les ambitions de prolifération. Il a parlé un peu de l’éducation dans le pays et il nous a dit que quand la bourgeoisie moyenne économique a prit le pouvoir il y a eu une explosion du nombre d’étudiants. Il nous a montré un graphique pour mieux pouvoir expliquer l’évolution de l’éducation en Iran. A partir de ce graphique, on pouvait voit que en 1970 il y a très peu d’étudiants mais qu’avec le temps le nombre d’étudiants n’a pas cesser d’augmenter. Les femmes on le droit d’aller à l’université dès 1981. Donc il y a un développement de l’accès à l’université énorme. Avec cette évolution se développe l’ambition des iraniens de participer au monde. Ils se rendent compte qu’ils on un potentiel gigantesque de connaissance qui leur donnent la capacité de prendre puissance dans le monde et d’être présents sur la scène internationale. Les iraniens ont une dynamique intellectuelle très importante, cette société à envie d’avancer. Ce que j’ai trouvé intéressant c’est que Bernard Hourcade nous a dit que les Etats-Unis étaient le premier pays à donner des bourses universitaires aux iraniens.

Pour suivre Bernard Hourcade a parlé de l’Iran en tant que pays émergent modèle. Il a commencé cette partie de sa présentation en nous disant que l’Iran est un pays qui a de l’argent, une industrie et des capitaux mais qu’il n’a aucune culture industrielle ou internationale. Donc il y a en faite une limite des capacités iraniennes. De plus, il nous a dit que l’Iran manque la capacité idéologique pour faire une bombe atomique. Il a aussi dit que l’Iran est isolé comme état et que cela serait un obstacle à la prolifération nucléaire du pays. Un autre élément important qu’il faut absolument ne pas oublier c’est qu’il y a aussi des rapports de force à l’intérieur de l’Iran. Donc pour conclure ce pays a un potentiel important mais il est actuellement loin de pouvoir assurer la prolifération nucléaire.

Bernard Hourcade a quand même dit à la fin de sa présentation qu’on devait agir avec précaution en ce qui concerne la demande de prolifération de l’Iran. Il ne faut pas oublier que c’est un pays indispensable à la stabilité au moyen orient et que cet état peut être un facteur permanent de troubles. Donc comme l’a dit Bernard Hourcade ; « à force de tout bloquer on risque de tout lâcher »

J’ai bien aimé cette conférence qui portait sur un sujet très important. Le conférencier a très bien fait sa présentation et il parlait avec conviction. De plus j’étais assise au premier rang ce qui m’a permis de mieux apprécier.

Lucie Gallagher.

La littérature contemporaine au Japon

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Samedi 4 octobre, 15 h à 16 h – Centre Robert-Schuman, salle de conférences

« La littérature contemporaine au Japon » Philippe Picquier et Philippe Valet

Je n’avais pas planifiée d’aller à cette conférence mais je me trouvais au salon du livre quand elle a commencé donc je suis allée jeter un coup d’œil. Pendant cette conférence ils ont parlés des livres modernes japonais et de grands auteurs japonais. Ils on parlé du rôle que la littérature joué dans la vie quotidienne japonaise. Ils ont aussi parlé de l’influence de la bombe de Hiroshima et de Nagasaki sur le moral de la population japonaise et donc l’effet que cela avait eu sur la littérature japonaise. On a aussi dit qu’on voyait de plus en plus de livres écrits par des femmes au Japon. Ils ont aussi parlé de la traduction d’un livre japonais en français et on expliqué la difficulté que les éditeurs avaient parfois à choisir quels livres traduire. Ils ont parlés plus en détail de certains livres et ont cités quelques titres. Un des conférenciers a dit que dans leurs livre les auteurs essayaient de « trouver le bonheur dans ce qu’on est obligé de faire », j’ai trouvé cela très beau. Cette conférence m’a donné envie de lire un livre d’un auteur japonais donc en sortant j’ai achetée une collection de trois petits histoires (La Piscine, Les Abeilles, La Grossesse) de Yoko Ogawa. J’ai lue « La Piscine » et « Les Abeilles » mais malheureusement j’ai perdu le livre avant de le finir. J’ai beaucoup aimée lire ce livre même si les sujets étaient parfois un peu étranges.

Lucie Gallagher.

Faut-il tenir pour une frontière la « ligne verte » qui partage l’île entre Chypriotes et la Turquie ?

Puisque Lucie n`est pas inscrite sur ce blog, je le publierai pour elle.

Samedi 4 octobre, 9 h à 10 h – INSIC, amphithéâtre

« Faut-il tenir pour une frontière la « ligne verte » qui partage l’île entre Chypriotes et la Turquie ? » Pierre-Yves Péchoux

Quand on parle de la « ligne verte » il s’agit de la séparation entre les Chypriotes grecs et les Chypriotes turques. Cette séparation s’appelle la « ligne verte » parce-que les anglais ont utilisés un crayon de couleur verte quand ils ont tracés la séparation sur la carte. Cette séparation remonte jusqu’à 1974 et on essaye de trouver une solution depuis 36 ans. Chypre est une île qui compte un million d’habitants et qui fait 10 000 kilomètres carrés. Le problème de la ligne verte est un problème qui peut nous intéresser directement car Chypre est un membre de l’UE. Cela veut dire qu’il s’agit d’un conflit à l’intérieur de l’UE. Le 3 septembre 2008 des discussions sérieuses on reprit entre représentants. En février 2008 il y a eu un changement de président. Toute l’île est partagé ce qui pose un désordre très important.

En premier lieu c’était un coup d’état contre le régime républicain ce qui provoque une invasion militaire de la part du gouvernement turque qui aboutit à la séparation. En conséquence les Chypriotes grecs vont au sud de l’île (un tiers de la population se déplace dans une semaine) et les turques vont au nord de l’île car ils ne voulaient pas rester parmi les grecs. Depuis cet événement il n’y a plus de contact entre les groupes de population séparés par la ligne verte. Les deux populations entrent très peu en contact. Cela est inquiétant car ils deviennent de plus en plus étrangers les uns des autres.

L’île se situe dans la méditerranée orientale. Les deux principaux voisins et acteurs de la difficulté chypriote sont la Grèce et la Turquie. Ensuite Pierre-Yves Péchoux a un peu parlé de la chronologie du problème chypriote. En 1960 l’île devient indépendante après des négociations délicates. En 1973 une crise constitutionnelle débouche sur une guerre civile. En mars de 1974 l’ONU envoi les casques bleus pour séparer les deux camps. En 1974 il y a le coup d’état qui est suivi par l’invasion de l’armée turque. Puis en 1983 les turques décident de se constituer un territoire séparé, c’est la République Turque de Chypre. Kofi Annan avait envisagé une réunification mais cela était un échec donc les négociations viennent juste de redémarrer

Les grécophones son de loin les plus nombreux sur l’île, le grec est vraiment la langue d’usage. Il y a aussi des différences de religion entre les deux populations. Les uns sont chrétiens et les autres appartiennent à l’Islam.

Pierre-Yves Péchoux a aussi parlé de la zone tampon administré par les officiers de la force de l’ONU. Dans cette zone on trouve principalement des chypriotes grecs. Cette zone est administrée par l’ONU pour éviter les tensions à l’intérieur de cette zone. Cette zone est définit par les lignes de cesser le feu. Après avoir tracé la ligne on se rend compte que les adversaires se trouvaient parfois à plusieurs kilomètres les uns des autres. Donc, la zone tampon est une zone qui appartient ni à l’un ni à l’autre. Cette zone est praticable et parcourable mais il reste des mines que l’ONU essaye de supprimer. Le conférencier nous a vraiment montré qu’il s’est développé une philosophie d’exclusion et d’ignorance de l’autre entre les deux populations. En fait, le village de Pyla est le seul village mixte qui subsiste.

Cette conférence m’a beaucoup plu parce-que c’est un sujet qui pourrait nous être utile pour le programme de septième comme on se concentre sur l’UE. De plus, je pense que Pierre-Yves Péchoux a vraiment bien présenté son sujet. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’il a utilisés plusieurs cartes et photographies comme appui qui m’a permis de bien visualisé la séparation et l’évolution au fil des années. Pourtant, c’est dommage mais j’ai manquée la fin de la conférence parce-que j’ai du partir avant la fin.

Lucie Gallagher.